Rose J. Deverell Messages : 128 Date d'inscription : 21/03/2017 Job : Médecin Légiste + Experte en criminologie (pour la police de Chicago) - fait des remplacements dans les hôpitaux locaux et dans un funérarium au sud de la ville Côté coeur : Célibataire Pseudo : heovy Avatar : Brie Larson Multicomptes : Madison Gallagher Copyright : heovy
| Sujet: Hello, it's me, le retouuuuur. - Rose Jules Deverell Dim 25 Fév - 20:07 | |
| | Rose Jules Deverell feat Brie Larson 35 - médecin légiste, experte en criminologie - Lawfull Scenario - Heovy - 20 ans - 5/7 | |
Date de Naissance : 28 novembre 1982 Lieu de Naissance : Joliet, Illinois, USA Origines: Américaine Statut Civil : Célibataire Statut Familial : a une soeur plus jeune qu'elle, parents divorcés et mère remariée Orientation Sexuelle : Hétérosexuelle
| | Joviale Espiègle Cœur d'artichaut Rancunière Retardataire Spontanée | |
Know Me Better
01. Rose a un coté assez glauque et l'assume, mieux, elle en joue si la situation le lui permet. Pour ceux qui viendraient critiquer son travail, sa répartie serait toujours la même : ce sont les chirurgiens les fous à découper les vivants. 02. L’une de ses faiblesses réside dans un pot de beurre de cacahuètes. 03. On pourrait penser qu’elle refuse de regarder des films d’horreurs afin de ne pas devenir parano sur son lieu de travail, mais c’est en réalité tout le contraire. Les films de ce genre ou gores ou encore nanardesques l’amusent énormément. 04. Toujours par rapport à son travail, elle a tendance à bosser en musique, le son à fond sur une playlist rythmée. Au passage, elle regrette de ne pas pouvoir faire de dusmash (question d'éthique d'après son boss) pendant ces moments, bien qu’elle ait cédé une fois, une seule et pour sa défense on ne voyait qu’un pied droit dans le cadre. 05. Il lui arrive aussi de parler à ses « patients », à leur créer des petites histoires ou encore à spéculer mentalement des scénarios dignes de Scorsese sur la raison de leur présence dans sa morgue. Une habitude qui devint une qualité avec le temps, aidant Rose à acquérir le titre d'experte en criminologie au fil de sa carrière. 06. Pour ce qui est de Halloween, et bien, on ne plaisante pas avec Halloween, Halloween c’est du sérieux ! En effet, elle prend très à coeur cette fête et ne rigole pas en matière de déguisement, ce qui lui donna au fil des années une véritable réputation à ce sujet, se faisant embaucher à plusieurs reprises dans des maisons hantées pendant son adolescence. 07. Il ne faut pas lancer sur de l’humour noir, vraiment pas… Elle en choquerait plus d’un avant de se rendre compte de ses propos. 08. Un paquet de bonbons est toujours ouvert sur son lieu de travail et ceci pour deux raisons : Primo : le sucre c’est la vie et Deuxio : il s’agit d’une petite récompense à ceux qui s’aventure dans la morgue. Et oui, elle a totalement piqué l’idée à son médecin traitant. 09. Rose n’est pas une très grande sportive mais elle se fait violence pour avoir une activité physiquement raisonnable et régulière en se consacrant à la gym quand le courage est présent. 10. L’ananas lui donne systématiquement des crampes d’estomac, un problème qui pourrait être facilement évité si Rose ne réfléchissait pas de la manière suivante : ananas = sucre = le bien = worth it. Et bien qu’à chaque fois elle finit par regretter quand la douleur apparaît, à chaque fois elle recommence quand l’occasion se présente. 11. Collectionneuse dans l'âme, la jeune femme possède plus d'un crâne en sa possession, qu'ils soient de petits ou gros animaux, d'oiseaux, d'humains... Morbide peut être mais que cela plaise ou non, cette collection recèle de trésors, des vrais objets de collection avec des prix qui peuvent surprendre. Mais en même temps, un crâne de néandertalien ne reste pas rien. 12. Rose possède un tatouage fait avant sa majorité et nullement avec l'aval de ses parents, une erreur de jeunesse comme elle le dirait aujourd'hui, rejetant la faute sur son coté un peu émo de l'époque. Cela fait aujourd'hui des années qu'elle se dit qu'elle devrait prendre rdv pour le refaire, des années qu'elle ne le fait pas. Chicago, My home
Arrivée à Chicago : Née à Joliet non loin de Chicago, Rose serait la première femme à dire que son enfance fut heureuse, qu'elle était une enfant facile, joviale et particulièrement curieuse. Un rapide résumé qui serait rapidement contredit si sa mère ou son père l'avait entendu. Car si Rose se souvenait surtout du coté positif de son enfance, ses parents se mettaient eux facilement d'accord en se rappelant des nuits blanches, des bêtises et des caprices, en particulier après la naissance de Laure, la cadette de la famille. En effet, sa jalousie entraîna de nombreuses vengeances d'enfant pour ne plus être la fille unique et forcément gâtée de la famille. Un comportement qui ne dura néanmoins pas si longtemps que cela. Lorsque que Laure eut finalement deux ans et comme le dirait Rose "arrêta enfin de casser les oreilles de tout le monde avec ses braillements", les deux sœurs se rapprochèrent. Laure était enfin en âge pour interagir avec sa grande sœur de plus de trois ans, une relation qui au fil des ans devint de plus en plus fusionnelle malgré les aléas de la vie.
Mais si Rose garde une version très féerique de sa vie d'enfant, elle reste capable de dire aujourd'hui qu'un événement noircit le tableau, bien qu'elle ne n'en s'était pas rendu compte âgée de ses six ans; plus intéressée par perdre ses dents afin que la petite souris passe plutôt qu'aux questions philosophiques de l'existence, de la vie après la mort et de cette idée que tout à une fin qu'avaient les adultes. Pour en revenir à cet événement, Rose s'en souvient parfaitement, ce sont des choses qui marquent, qu'on le veuille ou non. Elle rentrait de l'école, sur la place arrière de la voiture de son père, quatre pâquerettes en main que son namoureux de l'époque lui avait offert plus tôt dans la journée. Elle avait hâte de rentrer, hâte que sa mère rentre du travail afin qu'elle lui montre ses fleurs, obstinée à ce que sa mère soit la première à l'apprendre. Elle regardait par la fenêtre et ne fit pas bien attention à la route. Elle ne comprit pas tout de suite pourquoi son père avait décidé de s'arrêter sur le bas coté. Il lui dit de rester dans la voiture, de ne pas s’inquiéter et qu'il revenait très vite. Rose ne comprit toujours pas mais hocha gentiment la tête face au sérieux de son père. Ce dernier retira les clefs du contact, sortit du véhicule et le verrouilla sans que Rose ne s'en aperçoive. La petite ne bougea pas et regarda plutôt ses fleurs avec un léger sourire, mais la patience d'un enfant reste de courte durée, après peut être cinq minutes à attendre, Rose ne tenait plus en place. Elle finit par se détacher, quitter son rehausseur et crapahuter jusqu'à la vitre de gauche. Elle chercha à enclencher la poignée pour sortir et rejoindre son père mais n'y arriva pas. Elle n'était pas une enfant peureuse ou facilement inquiète mais elle comprit que tout ceci était bizarre. Après avoir déposé ses fleurs sur son siège, Rose se débrouilla pour rejoindre la place du conducteur, ce fut les mains sur le volant qu'elle se pencha pour trouver son père du regard. Elle le vit, pour lui tout avait l'air d'aller, il semblait occupé avec un monsieur qui boitait, elle avait beau être petite, elle n'était pas simple d'esprit pour autant et comprit bien vite qu'elle était spectatrice du résultat d'un accident de la route. Un monsieur boitait, une dame était toujours assise sur son siège, et un autre homme était assis au bord de la route avec le manteau du père de Rose sur les épaules, occupé à fixer le goudron. Rose observa le peu qu'il se passait car hormis deux voitures cabossées et fumantes, rien de tout ça ne piquait vraiment son attention. Son regard divagua sur les différents acteurs de cette scène, son père, l'homme boitant, l'homme voleur de veste et finalement cette femme qui n'avait pas fermé les yeux depuis maintenant un moment. Ce fut d'ailleurs là que l'attention de Rose s'arrêta, si au départ en comptait seulement dans sa tête pour voir combien de temps cette dame tiendrait sans clore son regard, elle finit par comprendre qu'elle n'allait tout simplement pas le faire. Elle fixa donc cette femme au regard éteint, l'associant à ce terme que les grandes personnes évitaient de trop dire, à ce terme présent dans les contes que sa mère remplaçait par autre chose alors que son père suivait à la ligne les vieilles histoires qu'on lui lisait le soir. En 1988, le Roi Lion n'était pas sortit, Rose ne faisaient pas parti de cette génération d'enfants traumatisés par la mort de Mufasa. Non, la mort n'était qu'un thème parmi tant d'autres dans les livres d'histoire, si Rose le rattachait à une absence, elle ne le voyait pas comme quelque chose à forcément craindre ou détester. Quand elle oubliait de regarder des deux cotés avant de traverser la route, on lui disait que c'était dangereux et non qu'elle risquait sa vie. Elle observa donc cette femme et cogita pour se faire une propre définition de ce mot, une réflexion bien plus complexe qu'elle ne l'aurait cru. Lorsque son père revint, elle était loin d'avoir trouvé toutes les réponses à ses questions. Intriguée, elle continua à y penser, oubliant ses fleurs ou l’excitation d'en parler avec sa mère.
Pendant les jours qui suivirent, cet attrait ne s'atténua pas, au contraire il ne cessait de croître jusqu'à ce qu'elle ne commence à poser des questions qui inquiétèrent ses parents. Mais peu importe le psy que sa mère l'obligea à voir, cette fascination ne disparue pas et ne fit que se renforcer au fil du temps.
Cette histoire ne fit que rajouter de l'eau dans le gaz dans la relation devenue mouvementée des Deverell, les parents n'arrivant pas à se mettre d'accord sur la manière d'éduquer leurs filles face à la dureté que peut avoir la vie, mais aussi sur autre chose, sur quelque chose que Rose ne comprit pas à l'époque. Les conflits ne firent que s'accentuer jusqu'à ce que la phrase de trop ne soit prononcée, engendrant la séparation des parents avec un divorce expéditif qui en surprit plus d'un. Résultat des courses, Laure et Rose avaient désormais le droit à la répartition d'une semaine sur deux et la moitié des vacances scolaires. Si leur mère resta à Joliet, leur père, lui, déménagea à Chicago, ne rendant cette organisation que plus compliquée.
Les années passèrent, Rose resta fidèle à elle même et continua à se faire remarquer par ses goûts et choix de sujet lors des expressions écrites. Un comportement qui la conduisit dans une phase gothique pendant quelques temps, soit assez longtemps pour se faire un carnet d'adresses particuliers et un tatouage "parce que ça représente mon moi intérieur, tu peux pas comprendre !". Oh merci adolescence.
Heureusement pour Rose et pour ses proches, la jeune fille sortit assez vite de cette phase en se rendant compte que tout ceci ne lui apportait finalement pas grand chose. Non pas qu'elle eut un déclic en se disant que le mouvement gothique était idiot mais plutôt que le mouvement "gothique" que son cercle d'influence avait était lui ridicule. Oh merci maturité.
Son intérêt pour la mort ne disparut pas pour autant mais devint bien plus contrôlé. Rose comprit certaines nuances de ce thème et arrêta de provoquer à travers ce sujet, gagnant dans un sens un certain respect pour le propos. Une vision qui changea d'avantage après le décès de la grand-mère paternelle de Rose. Ce fut à partir de cette perte que la jeune fille se tourna vers une étude plus philosophique de sa fascination, lui permettant de mieux s'y retrouver par rapport à ses goûts et sa vision des choses. Il lui fallut donc plusieurs années pour se sentir finalement rassurée de ne pas forcément agir comme une psychopathe comme certains élèves lui avait dit au détour d'un couloir de classe, car si Rose aimait en rire, il s'agissait néanmoins de mots marquant l'esprit jusqu'à se remettre sérieusement en question.
En âge d'assumer ses choix et en âge de rentrer à la fac, Rose intégra la faculté de médecine dans l'optique de finir médecin légiste. Avec environ dix ans d'études en perspective, heureusement que Rose était désormais capable de défendre ses envies auprès de sa famille (en particulier sa mère qui lui avait toujours partagé une certaine réticence par rapport à tout ça). Elle travailla son speech et réussit à convaincre autant ses proches que les professeurs compétents d'accepter son entrée dans l'ivy league de Rhodey Island. Une entrée où Rose remercia ses quelques facilitées d'apprentissage afin de suivre le rythme tout en gardant un minimum de vie sociale. La première année fut surement la pire, la plus redoutée et la plus compliquée à gérer. Mais sur un malentendu, Rose réussit néanmoins à valider son année pour enchaîner sur d'autres bien moins indigestes, au point de se permettre de se perdre à de nombreuses reprises dans des amphithéâtres remplis d'étudiants en psychologie. Ces premières années de médecine furent surement les meilleures de toute sa scolarité, se résumant à un début de semaine studieux, à un jeudi soir à boire dans l'une des quinze fêtes étudiantes du campus, un vendredi matin à décuver en cours de biophysique et à un samedi à travailler comme embaumeuse afin d'arrondir les fins de mois. Sa deuxième année fut aussi celle d'une rencontre faite lors d'une soirée étudiante. Un jeune homme réservé dont le charme donna assez de courage à la jeune femme pour s'accrocher. En effet, il lui fallut du temps avant d'enfin gagner la confiance de cet homme. Mais ce fut surement l'un des meilleurs paris qu'elle fit, car une fois cela acquit, ils restèrent presque deux ans ensembles. Elle quitta sa chambre étudiante pour emménager chez lui, elle se retint de poser questions à propres des marques sur son dos et gagna d'avantage d’intérêt à l'anatomie en s'intéressant à ce qu'il faisait. Mais quelque chose restait étrange, elle en parlait à sa meilleure amie de l'époque et cette dernière lui confiait que non, ce n'était pas tout à fait normal. Il avait beau être son premier vrai amour, Jon pouvait se montrer distant, c'était étrange, frustrant. Non pas aveugle, elle commença à se faire des films, à se dire que peut être la faute venait d'elle, jusqu'à ce que cela explose le temps d'un soir. Mais il lui expliqua et elle se sentit mal, mal pour lui, mal d'avoir doutée, mal face à cette relation dans laquelle elle s'était jetée. Et si des efforts se firent, le problème restait là, quelque chose n'allait pas et Rose n'avait pas encore l'état d'esprit pour faire autant de "sacrifice". Elle aimait le contact humain mais pas assez pour le forcer. Puis il allait bientôt se faire muter et elle réfléchissait de plus en plus à sa spécialisation, leurs envies respectives de s'éloigner furent surement aussi l'une des raisons de leur séparation. Elle termina donc sa dernière année de MD de retour en chambre étudiante et la passa à organiser et à rêver de son départ. Après une vie sur les bancs d'école, Rose arrivait au stade du ras le bol, elle n'avait qu'une envie, dire adieu à fac et à enfin travailler.
Ce fut donc en Angleterre que Rose termina afin de finir sa formation par sa spécialisation en médecine légale. Elle ne regretta d'ailleurs pas de s'y être prise un an à l'avance car elle termina dans une morgue rattachée aux affaires criminelles, lui permettant de voir autre chose que son labo'. C'est aussi à cette époque qu'elle se remercia d'avoir fréquenté la mort en tant qu’embaumeuse avant d'arriver dans ce nouveau quotidien. Elle ne manqua pas de tomber sur des cadavres dans des états les plus... particuliers. L'un d'entre eux marqua d'ailleurs son entrée dans le domaine et sa réputation dans le labo. Il s'agissait peut être de son troisième cas à gérer seule, une procédure qu'elle avait fait et refait avec l'aide de son mentor et qui ne la mettait plus dans le même état de nervosité qu'à ses débuts. Un dénommé Robert s'était apparemment retrouvé dans ce sac mortuaire après s'être réveillé en pleine nuit suite à un bruit étrange dans son domicile. Le rapport de police supposait un cambriolage qui avait mal tourné, demandant ainsi une autopsie de la victime. Bref, rien de bien surprenant jusqu'à ce que Rose n'ouvre le sac jusqu'à la moitié du torse, ne se tourne pour prendre l'un de ses ustensiles et ne repose son attention sur l'homme aux yeux désormais bien ouverts et à l'allure bien vivante. Une surprise qui entraîna un cri, accompagné d'un sursaut et d'un réflexe se résumant à prendre le plateau métallique sur sa gauche en arme pour se défendre du mort vivant. Elle manqua de justesse d’assommer le pauvre homme en se faisant interrompre par son mentor, responsable de ce canular. Un bizutage qui la marqua et qui lui apprit l'humour anglais...
Outre cette expérience déstabilisante, les quatre autres années de sa spécialisation se passèrent sans accro ou épisode particulier à relever. Il y eut bien cet homme qu'elle rencontra un soir, avec qui elle eut une petite histoire décousue pendant quelques mois mais sinon rien de bien passionnant.
Sa fête de fin d'étude par contre...fut assez mémorable pour que Rose ait un trou de trois heures à propos de la soirée. Elle se souvenait qu'elle l'avait fêté dignement et qu'elle avait eut bien du mal à croire qu'elle allait enfin être titularisée. Pourtant ce fut ce qu'il se passa. Après s'être accordé un retour au pays et des vacances à la plage, Rose décrocha un poste dans une morgue de Londres, travaillant toujours autant avec la police tout en prenant quelques gardes en hôpital quand l'occasion se présentait. Une routine qui s’agrémenta d'un nouveau cercle relationnelle, elle fit la rencontre de celle qui allait devenir sa meilleure amie et la mère de ses futures filleules et de l'homme avec qui elle partagea sa vie pendant cinq belles années (Hamish) avant qu'elle ne se rende compte qu'il n'était qu'un sale con qui la trompait avec une allemande depuis près de quatre mois. Une découverte qu'elle fit après avoir bien entendu acceptée de l'épouser, deux mois plus tôt. Classe. Une rupture difficile qui poussa Rose à prendre de la distance, ce n'était pas tout les jours qu'on brisait des fiançailles, assez pour laisser son job de coté le temps de quelques mois et à claquer ses économies dans un road trip à travers l'Europe avec sa meilleure amie. Elles voyagèrent de cette façon dans autant de pays qu'elles le purent, décidées à rentrer seulement quand leurs portes monnaies ne seraient plus rien capable de payer hormis un billet retour pour Londres.
Ce fut d'ailleurs sur les cinq heures de vol (avec escale) que Rose fit le point sur sa vie et sur son futur. Elle eut une longue discussion avec son amie à propos de ses possibilités et des ses envies, une discussion qui aboutit sur le plan suivant. Après presque dix ans passés en Angleterre, il était peut être temps de rentrer aux Etats Unis. Outre son appartement, Rose n'avait plus vraiment d'obligation à Londres. Elle fit donc en sorte de se débarrasser de ce dernier en s'installant chez son amie, puis reprit ses gardes tout en organisant son retour aux Etats Unis. Étrangement, tout s'organisa assez simplement, son compte en banque renfloué après quelques temps à prendre autant de gardes possibles, elle put rentrer et s'installer chez son père le temps de trouver un job et surtout un appartement. Là encore une opportunité professionnelle s'offrit à elle peu de temps après son retour. En effet, elle avait eut vent de la tragédie apparue en juin dernier, mais elle ne s'était pas doutée que cela pousserait l'un des médecins légistes de la ville à prendre sa retraite, libérant ainsi un poste dans l'une des morgues travaillant avec les département de police de Chicago. Une occasion que la jeune femme ne manqua pas.
Aujourd'hui, Rose a trouvé un logement dans le nord de la ville et reprend ses marques dans cette ville qui l'a vu grandir, jusqu'à se mêler des affaires de son père. Ce que vous pensez de la Windy City ? Ville de son enfance, Chicago lui manquait lorsque Rose était à Londres. Désormais de retour, il vrai que l'endroit ne semble plus être le même, mais après autant de temps passé loin de Chicago, il est sur qu'elle ne porte plus un regard enfantin sur la ville venteuse. Reprendre ses marques n'était donc pas évident lors de ses premiers mois, mais aujourd'hui elle ne regrette pas d'avoir quitté Londres, Chicago reste sa ville d'origine et de cette manière la jeune femme n'est tout simplement pas objective. Go Bulls ? Haha, nope. Bien que Rose ait assisté à un match important de l'équipe de Chicago, elle ne l'a fait que parce qu'elle accompagnait un proche. Ce sport ne l’intéresse tout simplement pas, elle n'est même pas capable de citer trois noms de l'équipe locale. Go Blackhawks ? Là par contre ! Là on parle ! Très loin d'être capable de jouer, Rose apprécie assister à un bon match, de préférence dans les tribunes plutôt que sur son canapé. Si jamais il lui arrivait de regarder un match depuis chez alors cela voudrait dire qu'il est soit très tard dans la nuit ou alors qu'il n'y a vraiment rien sur la chaine science et nature. Votre endroit préféré en ville : Il en existe plus d'un mais Rose est particulièrement fan de ce restaurant de pâtes que Jon lui a fait découvrir. Sinon loin du ventre, il y a bien entendu le "International Museum of Surgical Science", incontestable, une valeur sûre, Rose y va à chaque nouvelle exposition ou alors au moins une fois par an. Dirty Business
Etes-vous lié à une organisation criminelle : Elle aimerait répondre que non et pourtant... Rose est tout d'abord en "lien" avec la famille Barzetti et ce depuis qu'elle a pris connaissance des dettes de son père. En effet, ce dernier accro au jeu avait déjà eut droit à un divorce à cause de ses jeux d'argent (en autre), aujourd’hui cet idiot est criblé de dettes à cause des courses hippiques. Il a parié trop, il a perdu beaucoup trop et à joué bien trop à crédit, la famille italienne étant ruinée autant dire qu'il ne peut pas vivre comme si rien n'était. Dans de beaux draps, Rose a découvert ses problèmes un peu part hasard, et si Rose n'a pas hésité à hausser la voix, elle ne lui a pas pour autant tourné le dos. Il reste son père, il l'a soutenu quand il le fallait et ça Rose ne l'oublie pas. Alors elle tente de l'aider, elle a déjà vendu certains de ses biens (en particulier ses cranes de collections) histoire de lui avancer un peu d'argent, mais la somme est loin d'être légère, plus impressionnante que le prêt étudiant que Rose avait du faire pour ses études. Alors elle enchaîne les heures supp', les remplacements, ses dimanche au funérarium et surtout elle a réussis à convenir un arrangement dont elle n'est pas fière. Certains soirs, elle ouvre le funérarium pour quelques heures supp', elle ne pose pas de questions et accepte de recevoir un sac mortuaire, pas d'autopsie, pas d'analyse, elle se contente juste de le réduire en cendres. Et si question éthique Rose déteste ça, cet arrangement reste le meilleur moyen d'éponger cette fucking dette à beaucoup trop de zéro.
Et sinon côté irlandais et bien... Il y a bien ces fois où l'un de ses supérieurs à la morgue (de la police) qui lui sous entend de ne pas faire attention à certains détails, à certaines rectifications. Là encore, Rose est loin d'aimer ces magouilles mais elle s'estime trop mal placée pour franchement envoyer son supérieur se faire voir. Alors oui elle ferme les yeux, elle ne pose pas de questions, elle ne veut juste pas savoir, ça la fait chier mais elle a assez à gérer avec les conneries de son père pour en plus se prendre la tête avec le boulot. |
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